Vous aimeriez vous procurer un nouvel animal de compagnie, c’est une responsabilité importante, mais l’assurance de sa provenance est un détail tout aussi important. Il existe plusieurs endroits où l’on peut obtenir un nouvel animal : acheter d’une animalerie, d’un particulier, d’un éleveur certifié ou non; adopter d’un particulier ou d’un refuge (OSBL). Certains de ces endroits sont problématiques car ils ont une incidence directe ou indirecte sur le bien-être animal. N’oublions pas qu’il n’est jamais recommandé de faire l'acquisition d'un animal de manière impulsive ou par pitié.
La législation québécoise concernant le bien-être des animaux n’est malheureusement pas assez sévère. Pour en finir, le mouvement de protestation doit venir des consommateurs. Ceux-ci peuvent réduire la demande en cessant d'appuyer ce type d’élevage soit en adoptant en refuge ou en achetant d’un éleveur consciencieux.
LES OPTIONS DOUTEUSES Les sites web, les annonces dans les journaux Méfiez-vous, il n’existe aucune façon de savoir si votre «marchand» s’approvisionne ou non auprès d’une UCC. Certains sites web, les petites annonces classées dans les journaux et en ligne sont autant de moyens dont se servent les UCC pour vendre leurs animaux à des clients. Les tenanciers de UCC sont futés, en diffusant des images trompeuses d’animaux bien toilettés et confortablement couchés dans le salon avec des enfants. Quand on achète un nouvel animal dans ces établissements, on crée un espace pour la venue d’un autre animal provenant d’une UCC. La seule façon de mettre fin à ces opérations de reproduction en masse est d’éviter d’acheter un animal dans une boutique d’animaux ou en ligne. Le particulier Attention, un particulier qui se retrouve malgré lui avec une femelle gestante parce qu’il l’a adoptée (ou elle est arrivée à sa porte) dans cet état et qu'il a l'intention de placer ses petits ainsi que de la faire stériliser, est une source fiable. Les particuliers douteux sont ceux qui ne veulent ni faire stériliser leurs animaux, ni les protéger des maladies courantes et qui sont plutôt du genre à «laisser la nature faire les choses» ou qui ne réalisent pas les coûts afférents à l’entretien d’un animal. Tôt ou tard, la nature et les régions urbaines se retrouveront encombrées d'animaux errants et sans domicile grâce à ces « amants de la nature ». Donc ce n’est pas recommandé de les encourager.
LES BONNES OPTIONS Éleveur responsable
L’essayer c’est l’adopter !
Les avantages d’adopter un animal dans un OSBL:
CONCLUSION En achetant votre animal dans une animalerie, les chances de tomber sur un candidat provenant des UCC sont élevées. L'idéal, c'est de s'informer et de faire des recherches de manière réfléchie et non impulsive. On dit que plus de la moitié des gens vont sur l’Internet pour se procurer un animal de compagnie. L’éducation sur les meilleures méthodes d’achat d’animaux de compagnie, doit se faire sur cette même plateforme.
©Martine Lavallée B.A.A. et Technicienne en santé animale
Références et crédits photos: Humane Society of South Mississippi – Facebook [i] Usines à chiots et à chats [ii] Dans notre région le refuge le plus près est la SPCA Laurentides-Labelle à Sainte-Agathe-des-Monts. [iii] Secours Boxer Québec : www.secoursboxers.com SOS Lévrier secours : www.greyhoundrescuequebec.com
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