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À la rescousse du mal des transports de nos animaux !

À la rescousse du mal des transports de nos animaux !

- Catégories : Comportement

© Martine Lavallée, Technicienne en santé animale et BAA

Nos chiens et chats peuvent souffrir assez fréquemment du mal des transports. Ceci peut représenter un véritable fardeau et une source de stress pour les maîtres puisqu’à cause de ces malaises, ceux-ci évitent couramment de se déplacer avec leurs compagnons à quatre pattes. Pour ces derniers, les dérangements du transport peuvent se dissiper en vieillissant, mais ils peuvent aussi perdurer à l’âge adulte. Les symptômes du mal des transports apparaissent sur divers moyens de transport : voiture, avion, train, bateau, et autres.

Des traitements médicaux (avec une prescription vétérinaire) et naturels ainsi que des mesures telles que le conditionnement positif, permettront de mieux contrôler le mal des transports de notre animal en voici quelques exemples.

Les symptômes

Les symptômes liés au mal des transports ne laissent pas de place au doute. Au début, cela se traduit par des bâillements, puis peuvent apparaitre une salivation excessive, un halètement continu, mais aussi de l’anxiété avec des tremblements ou une vocalisation démesurée. Nos animaux les plus stressés peuvent également avoir des mictions et de la diarrhée. 

Les causes

Une des causes du mal des transports peut être une mauvaise expérience précédente de laquelle notre animal porte encore la trace. Chez nos animaux les plus sensibles, ces troubles peuvent se manifester avant même de monter dans le véhicule. Ils sont capables de repérer un objet coutumier ou un comportement familier chez leur maître qui leur indique que le déplacement en voiture est imminent.

Une autre raison possible serait celle liée à un problème d’oreille interne et de gestion de l’équilibre. L’oreille interne de notre petite bête à quatre pattes, lui sert à s’équilibrer, mais peut envoyer de mauvais signaux à son cerveau lorsqu’il est en mouvement dans un véhicule. 

Ce sont surtout nos jeunes animaux qui vivent ce souci puisque les structures composant l’oreille interne n’ont pas achevé leur croissance. De sorte que le mécanisme qui régit l’oreille interne – chargé de l’audition et du réglage de l’équilibre – n’est pas encore au point. 

Notons que chez certains animaux, ce trouble ne disparaît pas avec l’âge. Chez d’autres, cela s’adoucit pour finalement disparaître, mais il n'y a pas vraiment de règle d’établie.

Les solutions

Transporter son animal pour aller avec lui chez le vétérinaire ou en vacances peut représenter tout un défi et demande une bonne organisation. Voici ce que nous pouvons faire pour aider notre compagnon.

Peu importe le véhicule, il est important de tout faire pour que notre animal se sente bien confortable pendant chaque voyage. Pour limiter la phobie notamment de la voiture, qui peut tout à fait être à l’origine de son mal des transports, il est possible d’habituer de façon progressive notre animal dès son plus jeune âge. 

Si notre compagnon adopté à l’âge adulte, a été auparavant traumatisé par les voyages, nous devrions d’abord l’habituer à remonter dans la voiture avec le moteur éteint. Servons-nous de ses jouets et de ses friandises préférés pour l’attirer à l’intérieur de l’habitacle. L’huile essentielle de lavande diluée et vaporisée - jamais directement sur nos animaux - sur les sièges de l’auto ou sur une serviette peut faciliter l’apprentissage, car elle est apaisante. 

Après avoir réussi à faire rentrer notre animal dans le véhicule, on doit le remercier verbalement (mots doux et joyeux) et lui offrir une récompense. Puis, les jours suivants, sur plusieurs séances, on envisagera de démarrer le moteur.

Une fois qu’il sera prêt à monter dans l’auto sans l’aide de friandises, nous pourrons allumer le moteur et le laisser tourner afin qu’il se familiarise avec son bruit. Puis, lorsque notre bête commencera à réussir cette étape, il sera possible d’effectuer un premier court trajet, puis d’autres, de plus en plus importants. La mise en marche du moteur, le démarrage du véhicule et la destination devront toujours être synonyme de plaisir, récompenses et félicitations. L’objectif est que notre animal associe l’excursion en voiture à une expérience positive. 

Par ailleurs, si l'on quitte avec notre compagnon pour un plus long voyage tel que des vacances, pratiquons de petites promenades en automobile les semaines précédant notre départ. Pendant notre déplacement, prévoyons des arrêts aux deux heures, pour l'exercice, les besoins et les collations. 

Cette méthode s’applique plus facile à notre chien que notre chat, car souvent, ce dernier est placé directement dans son transporteur avant d’être embarqué dans le véhicule. 

Choisissons donc un transporteur assez grand pour contenir une litière et un bol d’eau. Lors des arrêts aux deux heures, et si notre minet est déjà habitué au harnais, profitons-en pour lui offrir une petite marche et des collations à notre félin. 

Les autres mesures à adopter lorsque nous voyageons en voiture avec notre copain demeurent une conduite calme, sans à-coup, ni des virages secs ou de freinages et un véhicule aéré, à bonne température, ni trop chaude ni trop froide ainsi que sans cigarettes.

Dans les transports publics comme le bateau, l’autobus, le train ou l’avion, essayons de trouver un itinéraire ou un vol le plus direct possible. Rendons-nous tôt à l’aéroport, à la gare d’autocars, ou à l’aérogare principalement afin de placer notre animal dans le compartiment recommandé. Puis à notre arrivée, s’assurer de le récupérer rapidement.

Un traitement naturel

Comme traitement efficace et non évasif durant les balades et non pour la période d’apprivoisement du véhicule, je recommande le remède homéopathique DÉPLACEMENTS de Zanimo.

Cette formule maintient l’équilibre du système nerveux durant le transport. DÉPLACEMENTS, représente une solution naturelle pour diminuer les symptômes lors de déplacements en voiture. Il a été développé par des experts en homéopathie, selon les normes rigoureuses de fabrication. Il est conçu avec une base de glycérine et ne contient pas d’alcool pour le bien-être de votre animal. Il convient à toutes les races de chiens et de chats, à partir de deux mois d’âge.

En résumé

Le mal des transports affecte certains animaux, pour deux raisons bien distinctes, soit une complication de l’oreille interne ou le stress et l’anxiété, développés après une mauvaise expérience. Il convient donc de réapprendre à notre bête à aimer la voiture et les trajets par du conditionnement positif, à l’aide de friandises et de récompenses. Dans certains cas, un traitement naturel ou médical peut être requis.

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